Le Festival au fil des années...
|
En 2024,
le Festival "Saoû chante Mozart" devient le "Festival Mozart" !
Henry Fuoc
Notre président fondateur Henry Fuoc nous a quitté le 14 mars 2021 à Crest. Passionné de Mozart, il a créé notre festival il y a maintenant 33 ans : avec 3 concerts la première année, il peut aujourd'hui être fier d'avoir fait de "Saoû chante Mozart" le plus important festival en France consacré à cet immense compositeur et ceci, grâce à une grande ténacité et une exigence de tous les instants. Bien que s'étant retiré de fonctions opérationnelles depuis quelques années, ses conseils ont toujours été très judicieux et nous ont permis d'avancer à la lumière de son expérience.
Jacques Labarsouque, Président de l'association Saoû chante Mozart
Une musique pour le plaisir...
...et pas par n'importe qui.
Certains croient que Mozart est facile à interpréter. C'est naturellement le contraire. Les grands virtuoses ne s'y risquent qu'après une longue préparation. Une des conséquences, pour "Saoû chante Mozart", est le refus systématique des tournées. Chaque thème implique la programmation d'œuvres particulières qui ne sont pas toujours au répertoire des interprètes, loin de là.
..mais pas n'importe laquelle...
"Saoû chante Mozart" est au contraire réputé pour son exigence. Pas question de donner chaque année la Petite musique de nuit ou la Marche turque, même si sous les doigts de Fazil Say en 2009 la salle entière se leva.
Si la plus grande partie des programmes des concerts est consacrée à Mozart, la thématique choisie autorise des ouvertures sur bien d'autres compositeurs: les contemporains de Mozart bien entendu dont certains chefs d'oeuvres méconnus sont révélés, mais également ceux dont la source d'inspiration se trouve dans le génie mozartien (Beethoven, Schubert...).
De 1989 à 2024...
Découvrez ici l'histoire du festival à travers ses affiches et ses thématiques musicales !
Un festival rattaché au Mozarteum de Salzbourg
"Saoû chante Mozart" a été admis au sein de l’Internationale Stiftung Mozarteum, la prestigieuse fondation salzbourgeoise. Geneviève Geffray, qui a traduit en français les sept volumes de la correspondance de Mozart (Flammarion edit.), est une habituée du festival drômois où elle a donné des conférences à plusieurs reprises.
La belle équipe qui crée le succès
Depuis bientôt 35 ans pratiquement tous les concerts se donnent à guichet fermé.
Il y a d'abord Henry Fuoc, fondateur de la manifestation, qui fut rédacteur en chef adjoint à l'Express et à RMC et maire de Saoû (le 4e de sa famille à occuper cette fonction en 2 siècles). Après avoir créé le festival "Jazz à Lyon" dans les années 70 et présidé le Nouveau Musée d'art contemporain de Villeurbanne, il décida de s'installer dans la terre de ses ancêtres. Assisté d'Anne, responsable de l'administration et des finances, il invente de nouvelles formules de concerts et de voyages musicaux en écoutant ses 3500 disques, d'Allegri à Lester Young.
Depuis 2017, la présidence est assurée par Jacques Labarsouque et Philippe Bernold est en charge de la programmation. Dans les débuts du festival, la direction artistique était assurée par l'abbé Carl de Nys, fameux mozartien qui consacra sa vie à la musique et à Dieu, puis par une équipe formée de Philippe Andriot, musicologue et journaliste spécialisé, Jacques Henry, écrivain, musicologue spécialiste de Mozart et Philippe Bernold, concertiste et Professeur au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris
L'association "Saoû chante Mozart" regroupe 220 membres. Lorsque le festival commence, arrivent les bénévoles qui accueillent et placent les spectateurs, déposent les affiches dans le département, distribuent les programmes : ils sont le véritable nerf du festival.
Saoû
Il faut s’enfoncer dans la forêt en empruntant un petit sentier qui mène à l’auberge des Dauphins, véritable réplique du Petit Trianon de Versailles. Grâce à une opération départementale en 2004, elle fut sauvée de la destruction. Intégrée à l’environnement, isolée au milieu des arbres qui la dépassent, elle apparaît comme une construction insolite, un bâtiment indissociable de la forêt ! Cette auberge fait corps avec la nature, se confond avec elle. Au fil du temps, Saoû a appris à vivre au rythme du milieu forestier qui l’entoure, à celui des mélodies de rouges-gorges et de celles … de Mozart. Chaque année, en juillet, le village organise un festival unique en France.
Saoû, qui compte près de 500 habitants, est blotti au pied d’un roc. Il est plein d’authenticité, groupé autour de son beffroi qui pointe dans le ciel azur.
Site : 610 km de Paris et 37 km de Montélimar
Office de tourisme : cliquez ici
Les 1000 lieux qu'il faut avoir vu en France, Frédérick Gersal, Guide du Voyageur à travers la planète. Édition Flammarion
|